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construction salle 1962

construction salle peupliers 1962

 

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Construction de la salle des peupliers  1962

Nous allons vous narrer l’éclosion de cette salle moderne, admirablement conçue sur l’emplacement plutôt exigu du vétuste terrain de l’allée des peupliers

Celle-ci sera ouverte aux basketteurs le 8 septembre prochain, l’inauguration officielle n’étant pas encore fixée, la première rencontre de division nationale ( avec le Racing Club de France comme hôte) s’y déroulera.

Si l’on songe que dans le courant de mois de mai ,des équipes de jeunes s’ébattaient encore sur le terrain de plein air, on est en droit de s’interroger pour savoir par quel sortilège cet ensemble magnifique a pu surgir du sol en trois mois à peine.

C’est tout simple !

Alors que de toutes parts les clubs de cette super catégorie songeaient uniquement à se renforcer, laissant aux administrations diverses et aux municipalités, le soin d’embellir les salles mises à leur disposition, ou d’en bâtir de nouvelles, alors que leurs joueurs en vacances allaient se bronzer sur les plages ou respirer l’air tonifiant de nos montagnes, les Jeunes de Saint Augustin, grands et petits, se sont attelés à la ;besogne.

Avec des subventions plus que modestes, ayant permis néanmoins l’érection de la charpente métallique, avec le dévouement inlassable de dirigeants ayant battu la caisse pour compléter le financement, avec les moyens du bord en un mot, la mise en construction s’est ébauchée.

Stimulés par l’abbé VIAUD en personne, par le dévoué entraineur Claude BARBIER, par PARADOL lui-même, les joueurs se sont acclimatés à la hache, au marteau à la bétonneuse et nous en passons.

A la pioche ils ont creusé l’endroit nécessaire aux fondations, puis préparé les lattes  appelées à recevoir la couche de ciment indispensable pour supporter un parquet modèle, que tous les visiteurs apprécieront dans l’avenir, comme aussi les vestiaires et les douches. De solides gradins en béton pourront accueillir plus de mille spectateurs assis.

Trois fois par semaine de 17 à 18 heures jusqu’à 21 heures et souvent minuit, nous avons vu à l’œuvre, torse nu, les ALBERT, LAMOUROUX, LEGLISE, BEAUXIS, LARQUIE, LAURENT et autres. La plupart ont passé la totalité de leur congés annuel, du matin au soir, au moment des plus fortes chaleurs de juillet-août, sur le chantier, tels de manœuvres anonymes. LARQUIER  nous a dit en personne  avoir atteint son poids de forme, sans toucher un ballon de basket….

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