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RAPPORT MORAL

Bientôt  le Cinquantenaire !

 Le parcours de cinquante ans dans une vie imprègne forcément votre mémoire de souvenirs qui peuvent être lointains ou proches, heureux ou malheureux, propres à chacun, ou dans le cadre d’une colo. par exemple, plus collectifs et rattachés à une équipe ou à un camp avec des actions communes.

Retrouver et retracer l’histoire de BI IZARRAK, à travers les témoignages de celles et ceux qui ont participés aux différentes étapes de son évolution, de sa construction jusqu’à nos jours, est l’objectif prioritaire des responsables actuels de l’association.

Ce sont tous ces souvenirs que nous recherchons. Je crois et suis pleinement d’accord avec la citation «  ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à  le revivre ». Ceci est ma première raison.

La seconde est que je considère que l’oubli est inqualifiable sous certains aspects.

C’est pourquoi tout au long de ce rapport  je fais référence à celles et ceux qui à mon sens ont inscrit quelques pages de notre histoire. A nous de compléter….

Il y a eu le trentenaire qui a été une grande manifestation qui reflétait, avec un nombreux public et beaucoup de participants, l’importance de notre association au temps fort des colos.

Trente ans et maintenant cinquante ans.

 Nous pouvons considérer que bien des changements ont eu lieu durant ces années, et c’est à partir de vos témoignages que nous pourrons comprendre et faire comprendre l’influence de ces changements dans notre organisation et nos comportements.

C’est à ceux qui ont participé à ces différentes époques que mon propos va faire état.

Il me faut d’abord parler de la naissance de BI IZARRAK et de ceux qui l’ont créé.

 Dans les années 50 le quartier saint Augustin et le Patronage des JSA envoyaient les enfants à la colonie de Gujan Mestras, propriété du Curé DECHARTRE en poste sur la Paroisse saint Augustin. Son départ a entraîné la  fin de cette colo et l’arrivée du Père GAVE qui l’année d’après faisait venir un jeune prêtre qu’il avait avec lui à Coutras. Ce dernier avait été avec son ami René TAUZIN, animateurs à la colo de Gujan Mestras.

La volonté de ces trois prêtres, très convaincus des bienfaits de ces centres de vacances, a permis d’acheter avec l’aide de leurs amis, des paroissiens de st Augustin et de st Ferdinand, où était en poste René TAUZIN, une ferme située sur un terrain de plusieurs hectares.

Maître d’œuvre : André VIAUD,

Architecte et travailleur exemplaire René PARADOL,

ouvriers : les volontaires des JSA,

Un mois de mai favorable en longs week-ends, une extraordinaire ambiance de jour comme de nuit, des cuisinières sans cuisine mais d’un dévouement sans repos et une nouvelle colo ouvrait en juillet.

Nous pourrions écrire un livre sur cette construction ou les anecdotes et canulars se succédaient mais je ne peux évoquer ces moments merveilleux sans citer ceux qui nous ont quitté définitivement et qui méritent un immense respect.

 André VIAUD, René TAUZIN, Père GAVE, Mme GOURION,

 Mrs et Mmes LEYLE, GARMENDIA, DANEY, LABOUDIGUE

Mrs LASCAZE, DUCHEIN, CASSIN, ALBERT, PARADOL, DEMANES..

Grâce à eux l’histoire de BI IZARRAK pouvait commencer et je suis persuadé que ceux qui sont toujours parmi nous quand ils se rencontrent se rappellent avec Marcel COULANGE, ils doivent beaucoup rire.

Je voudrais poursuivre ce semi historique commencé dans le travail, le dévouement, l’entraide et le rire en faisant référence à ceux qui à la suite des pionniers ont été bien évidemment parmi d’autres, des figures marquantes de notre parcours

Je commencerais par citer celui qui, déjà homme orchestre de la paroisse saint augustin, à pris la présidence de notre comète en 1966 .

M. BROUILLARD, ingénieur à la retraite avait d’énormes compétences qui lui ont permis de construire et d ‘améliorer certains bâtiments de la colo, et de  traiter d’innombrables dossiers et en particulier ceux qui concernaient  nos rapports avec la société de la future autoroute qui nous prenait une partie de notre terrain. Nous lui devons beaucoup.

Après lui bien sur il y a eu d’autres administrateurs exemplaires parmi ces derniers ceux qui ont occupé diverses fonctions, Président, Directeur, et ont servi de modèle à passablement de jeunes. Ainsi Jean Marie ROUMEGOUX prêtre et successeur d’André VIAUD a dirigé de nombreuses colos dont tous ceux qui ont participé ne peuvent que ce souvenir de la confection des radeaux, des grands jeux de jour et nuit, aux parcours à la boussole, les sorties vélos, aux constructions de PH et j’en passe parmi tous les travaux effectués. Pour cet homme de grande foi, il semble que la réflexion et l’action sont indissociables.

Il est pour beaucoup d’entre nous le penseur et l’acteur indispensable.

A la suite de ces trois «  Géants », VIAUD, BROUILLARD, ROUMEGOUX, il y a cet autre modèle Jean LABEYRIE qui a pris à chacun des trois l’art d’être au service des autres.

Il disait «  notre association n’existe qu’en s’intéressant à l’homme dans toutes ces dimensions et sa place dans la société » ( rapport AG 1994)

Bâtisseur avec le centre Izar Perdia, metteur en scène en donnant à chacun la possibilité d’exploiter ce qu’il avait en lui de meilleur. Président des grandes années de BI IZARRAK, Jean est toujours à nos côtés et nous essayons de suivre  son exemple … Pas simple.

Avec les directeurs il y avait les moniteurs dont la prestation participe souvent à la réussite d’un séjour.

A l’image de Dominique CHAZAIS qui vient lui aussi de nous quitter , il avait comme ses camarades d’alors, bien des talents. Il a fait chanter matin , midi et soir des centaines d’enfants. C’était le temps des guitares et des chants «  toute une époque ».

Et puis il y a celles et ceux qui accomplissent des taches ou des fonctions dont on parle peu et qui sont pourtant essentielles. Tout le personnel qu’il travaille en cuisine, au linge, au ménage fait partie intégrante du groupe qui par son travail fait qu’une colo soit bonne ou …moins bonne !

Chacun sait qu’il n’y en a pas de mauvaise.

Pour les représenter je citerai Jean Claude BIOLE qui a participé presque depuis le début, a toutes les colos de Bidart. De la plonge à l’économat, puis administrateur écouté.

 Il est la preuve que la fidélité à Bi Izarrak forme même les adultes.

A tous ceux que j’ai cité et qui sont mes références, je  voudrais compléter mes rires en donnant les noms de celles et ceux qui ont été pour moi des personnages  qui méritent notre considération.

Je sais que je vais en oublier et c’est  « inqualifiable » beaucoup de monde, je leur demande pardon , mais comment ne pas parler de Jacqueline COLOMBE à Gripp, de Christine COURREGES à Lauzun, de Michel FEBRER et de Jean Louis DAVID à Bidart , de ceux qui ont dirigé nos camps d’ados, de Carole USSEGLIO à notre bureau de Bordeaux, de Robert DUFOURCQ au comité Directeur qui a solutionné certains de nos malentendus avec les JSA.

Nos premières cuisinières de Bidart, la famille NOAILLES avec Odette qui s’occupait de la cuisine et des costumes,.

Il y a eu aussi tous ces ouvriers dont le dévouement et le savoir-faire ont permis d’effectuer des travaux que nous ne pouvions financer.

Parmi eux René ALBERT, lui aussi décédé, qui a participé à la construction et l’amélioration de nos locaux,

Ceux qui en ont fait et font encore l’environnement de la propriété a qui je dis un grand merci.

Ce survol du hier et de l’avant hier était me semble t’il nécessaire pour faire comprendre à ceux qui l’ignorent une partie de ces cinquante ans.

Du départ d’André VIAUD que pas un d’entre-nous ne peut oublier, il fallait évoquer, c’est mon opinion, les personnalités qui ont marqué notre association.

C’est sûrement arbitraire, et  je demande une nouvelle fois très humblement pardon à ceux que j’ai oublié et j’espère que vos témoignages rectifieront le tir.

Pour conclure j’emprunterai de nouveau ces quelques phrases à Jean

« notre association est vraiment comme un être humain, elle en vit toutes les expériences et toutes les craintes, elle est ce que nous sommes, elle a l’avenir que l’on lui construit, elle a le caractère et la grandeur que l’on lui donne, elle a notre dignité »

 Après avoir évoqué le passé et une partie du présent je laisse à Laurence le soin de vous parler de l’avenir. Il sera évidemment ce que  nous en ferons et je suis persuadé que les compétences et le dévouement de notre « directrice », et des membres du bureau, sera suffisant pour poursuivre et inscrire de nouveaux chapitres à notre histoire.

Bien sûr ils auront besoin du concours des adhérents actuels, mais aussi de ceux qui voudrons bien prendre des responsabilités. Je souhaite qu’ils soient nombreux pour que les animateurs de ce cinquantenaire, sous la conduite de Nicolas NOAILLES soient récompensés et fiers de leur travail. Il nous en dira quelques mots ainsi que Michéle RABOT qui fera état de notre situation financière.

Suivrons le vote du tiers sortant, les questions diverses et le traditionnel ‘pot de l’amitié »

Merci à tous

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