Livre d'or

Lettre à Claude

La lettre hommage de Bernard Mazet à son ami Claude Barbier.

 Quand mon père m’a inscrit aux JSA à 10 ans c’était surtout parce qu’il y avait un certain entraineur : Claude Barbier,  ’un monstre du basket‛.

Donc le jeudi à l’époque, il déclamait son basket avec passion dans cette salle des Peupliers, construite en partie par ses mains. Moi l’enfant, j’étais éberlué par tant de science.

Il ne nous parlait pad de Pick and Roll, lay-up, back-door, mais de blocs, de double-pas, tourne autour ciseaux, voir de huit. Tout cela n’avait aucun secret pour lui.

Nous aimions venir le voir coacher les grands de l’équipe première, nous adorions, quand  de rage, il trépignait sa casquette, ou shooter dans les pots de peinture improvisés cendriers.

Tout ce cœur mis dans ce sport, rien ne lui faisait peur. Il pouvait même faire le coup de poing contre les américains de plus de 2 m ou les internationaux de l’époque. Astérix était là, défendant son territoire.

 Pas peu fier d’être à l’origine de sa venue à Mérignac où de suite il nous à fait connaître la voie du succès et par la même troqué ‛sa mob’ contre un permis de conduire flambant  neuf à presque 60 ans.

Comme il m’avait formé, il m’a laissé les clés de la boutique.

 J’ai aimé le lundi matin l’entendre disséquer le match de la veille, chez lui autour d’un café, préparé par sa femme dans un nuage de Gauloises et autres mentholées.

Bien sûr, nous parlions basket mais de bien d’autres sujets. Moi comme d’autres nous nous confions à lui les jeunes du club et les moins jeunes, filles ou garçons, nous aimions venir le voir. Il nous donnait des pistes, mais jamais il ne traçait de route. Pour nous, que des conseils mais pas d’ordres.

 J’aimais les retours de match où il chantait du Brel – Ferrat – Brassens avec sa voix de Centaure réveillant les joueurs qui reprenaient avec lui le refrain , bien content qu’il était de les voir poser leurs casques pour partager ce moment  tous ensemble.

Même pendant les vacances il fallait passer le voir : à Bidart où tout fier il nous montrait l’avancée des travaux de la colo, à Andernos où les coquillages et les crabes redoutaient ses grosses paluches et son rire tonitruant quand il les chopait.

 Il était la référence basket bien sûr mais aussi celui de l’écoute : du cœur.

Au revoir Claude mon Nougaro à moi, mon père sportif, un salut pour celles et ceux qui t’ont apprécié comme moi.

«Tes Putains de Droles »

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..Claude Barbier, était un grand homme plein d'amour pour les autres.
Beaucoup de sportifs doivent pleurer aujourd'hui. (Mauricette BOISSEAU Adjointe au MaireDéléguée aux relations publiques)

J'aimais  Claude. Il avait vraiment une place particulière dans mon coeur depuis mes jeunes années de basketteuse. Je sais l'affection réelle et sincère que lui porte mon père, ma mère et mes frères depuis toujours. Nous sommes vraiment tristes aujourd'hui et nous nous associons à votre peine. . Bénédicte RABOT

C'est avec beaucoup de tristesse que j'apprend le décès de'' barbier'' qui restera pour moi lié aux souvenirs de papa ,de ma jeunesse si riche en relations  humaines  ,Grâce au patro qu'il incarné et à Bidart que nos parents ont construit nous avons grandis dans une vraie communauté de personnes de valeurs  .   bernadette lascazes

. Je me suis un peu éloigné de l’association mais je garde de nombreuses amitiés avec certains de ses membres ainsi que de nombreux souvenirs de ces années qui ont marqué profondément ma vie. Parmi ces souvenirs, Claude a une place importante. Je garderai notamment de lui l’image d’une personne très engagée, généreuse et dotée d’une énergie forte et communicative mise au service de la collectivité. Il avait la faculté de parler avec toutes les générations et cela a très largement contribué à notre engagement. Il n’y a pas une année qui ne se passe sans que je ne pense, au moment de la Pentecôte, aux traditionnels weekends travail que nous faisions et dont il était le grand artisan. Ces weekend étaient de bons moments de convivialité soudant le groupe des bénévoles et contribuant à donner la fierté à ce que nous faisions. En ce sens, c’est un sacré clin d’œil qu’il soit parti à cette date. Jean-Luc Faye

Pendant toutes les années que j'ai passé à l'asso, j'ai côtoyé un homme généreux, investi et toujours disponible. J'ai beaucoup appris au sein de cette asso et j'ai toujours eu le sentiment d'être un des leurs depuis toujours. Je crois que Claude contribuait beaucoup à cette solidarité entre nous. Eric Sarraute

.. c'était une personne que j'appréciais énormément. Le rencontrer et discuter avec lui était toujours un moment agréable et enrichissant. Je n'ai jamais cessé d'admirer sa générosité et sa droiture dans tous ses engagements. Je suis reconnaissant et heureux de l'avoir fréquenté. Le quartier St Augustin perd une des rares personnalités  dignes de ce nom. Lamoure Marcel

son bras roulé et son franc parler me manqueront beaucoup ... Dominique Verin

Claude était un grand monsieur. Il va me manquer. Christophe CAILTON

 Claude a toujours représenté un modèle , au Basket puis à Bi-Izarrak. Nous avons tous un peu grandit avec lui. Il était toujours bienveillant et son engagement était total, entier.C'est un homme de coeur qui s'en va.Mais je sais qu'il continuera à nous accompagner et nous continuerons à nous rappeller les bons souvenirs que nous avons partagé à Bidart.Odette et Isabelle Noailles

Claude restera l'un des maîtres qui m'aura appris les grandes lignes de l'existence. Il m'aura révélé les valeurs de l'engagement désintérresséet empreint d'humanisme...Alain BLANC

Claude restera pour nous un exemple de loyauté, de droiture, d'humanisme et de morale sans parler des convcitions qu'il nous a prodigiées avec patience.. Pour ma part j'ai eu la chance et le bonheur de partager avec lui, sur un terrain de sport, à Bidart autour d'une gâchée de béton, dans un voyage au long cours avec les DS de VIAUD, et PARADOL qu'il vient de rejoindre, au patro dans des parties de tarot animées, des moments priviligiés et inoubliables. Un grand merci...